La respiration du feu

EFFET DE LA RESPIRATION DU FEU 

 

La respiration est aussi notre ancre dans l’instant présent, toujours là à portée de main. C’est une manière ultra simple et accessible pour se connecter à notre intériorité et traverser des moments difficiles …

C'est une respiration de purification, de désintoxication du corps.

-Elle permet d’évacuer toutes les toxines des poumons, de la trachée, des vaisseaux sanguins, des cellules. Ces toxines sont éliminées du corps par le système sanguin et lymphatique.

-aide le corps à atteindre un équilibre acido-basique optimal, réduisant l'irritabilité et la production de plaques dans les artères

-stimule le nerf pneumogastrique et équilibre le système nerveux autonome

-améliore la digestion

-stimule le plexus solaire et libère le flux naturel d'énergie dans le corps

-renforce le système nerveux pour gérer le stress

-augmente l'endurance physique

-renforce le nerf du plexus ou nabhi

-aide à casser les dépendances

-augmente la capacité vitale des poumons, améliorant la santé et la joie de vivre

 

LA POSTURE

 

Dans le Kundalini Yoga, la respiration du feu  accompagne de très nombreuses postures. Cependant, pour débuter, il est préférable de la pratiquer dans une posture assise et confortable (assis jambes croisées, sur un petit coussin, ou sur une chaise), de sorte à favoriser une position érigée de la colonne vertébrale et une possibilité de relâchement de la région abdominale.

L’attitude générale est détendue, épaules basses, mâchoire desserrée, visage paisible. La poitrine est légèrement soulevée et les omoplates rapprochées. Les vêtements sont suffisamment larges pour ne pas entraver les mouvements.

 

LE PRINCIPE

 

L’image du halètement chez le chien est vraiment aidante quand il s’agit d’expliquer et de comprendre rapidement le principe de la respiration du feu. Tout comme pour le chien, le rythme de la respiration est rapide et continu, l’amplitude du geste modérée, la dynamique est clairement expiratoire et non inspiratoire. Elle n’est cependant pas pratiquée la bouche ouverte et la langue pendante (quoi que cela puisse être demandé), mais plutôt par le nez, bouche fermée.

Une autre image qui décrit bien l’expiration de la respiration du feu est de se figurer que, par une expiration abrupte, on tente d’expulser une petite mouche curieuse qui essaie de rentrer dans une narine.

 

Le mot d’ordre est : « Soufflez avec insistance et laissez-vous inspirer ». Il rappelle que l’expiration est « active » et l’inspiration « passive ».

L’expiration est sonore, voire bruyante au niveau des narines et l’inspiration reste silencieuse.

 

C’est une respiration rapide, continue et puissante quand vous la maitrisez (2 à 3 respirations par seconde) et il n’y a pas de pause entre l’inspiration et l’expiration.

 

PRÉCAUTION

 

Cette respiration se pratique à jeun ou en dehors des moments de digestion. 

 

Certaines personnes trouvent cette respiration aisée et peuvent la maintenir assez longtemps dès le début. Pour d’autres personnes, elle est moins facile, elles « manquent d’air » ou ont des sensations de vertige, ressentent des picotements dans les membres ou à la tête. Ces sensations peuvent être le signe de la détoxification que cette respiration entraîne. Il est dit qu’elles peuvent être atténuées lorsque la concentration et le regard sont  portés sur l’espace entre les sourcils durant la pratique, ainsi qu’en buvant de l’eau et en adoptant une diète légère.

 

LA PRATIQUE

 

Débuter une pratique de respiration du feu :

Asseyez-vous confortablement, le dos droit et placez les mains jointes devant la poitrine (posture de prière)

Fermez les yeux aux 9/10ème et convergez le regard vers l’espace entre les deux sourcils.

Engager le verrouillage de la racine, par une augmentation de tonicité du sphincter de l’anus et des muscles du plancher pelvien.

Débutez la respiration du feu durant 1 à 3 minutes.

 

Puis inspirez et retenez votre souffle durant 10 secondes avant d’expirer et de respirer normalement. Relâchez la posture, les mains posées sur les cuisses ou les genoux, en gyan moudra*, paumes tournées vers le haut. Observez vos sensations, et le flux naturel de votre respiration durant 3 minutes.

Inspirez profondément, puis expirez.

 

Répétez cet enchaînement 3 à 5 fois.

Puis reposez-vous dans une posture de relaxation (savasana, posture du bébé, etc).

 

Bonne pratique

posture du bébé
posture du bébé